En concomitance avec Aïd El Idha et le retour massif de nos compatriotes, le festival des éponges a failli passer inaperçu en raison d’un manque de communication et du mauvais choix de la date de son organisation.
En effet, l’an dernier, le festival a eu lieu à la fin du mois de juillet. Paradoxalement, cette fois il est programmé le 1er juillet. Les organisateurs, pour leur part et notamment le porte-parole, auraient dû multiplier les moyens de communication pour donner un avant-goût aux festivaliers et permettre également de collecter les fonds nécessaires.
Pour essayer d’en savoir plus sur le contenu, nous avons essayé à maintes reprises de contacter le président du festival, mais sans réponse. Pas de voiture avec un haut-parleur pour inviter les citoyens à cet événement, comme à l’accoutumée. Pas de banderoles, non plus, dans les endroits qu’il faut. C’est comme si on ne veut plus de ce prestigieux festival qui date de 1972. C’est la présence de la ministre des Affaires culturelles, Mme Hayet Ketat Guermazi, et le gouverneur de Médenine, Saïd Ben Zayed, le jour du coup d’envoi, ainsi que Messaoud Grira, membre de l’ARP, des représentants des ministères de la Jeunesse et des Sports et du Tourisme, en collaboration avec l’association «le pêcheur», très réputée et active, qui ont sauvé la mise et donné à l’événement un intérêt particulier et un cachet spécial. Accueillis par une grande foule sur le quai du port de pêche égayée par un groupe folklorique «gougou» et de majorettes, les responsables ont assisté au départ du cortège de bateaux pour la balade maritime. Un très beau spectacle ! Pour le reste du programme, le menu n’a pas été d’une vocation aquatique. On aurait préféré qu’il garde des thèmes en rapport avec l’éponge, cet animal marin, et choisisse des endroits non loin de la mer, comme la corniche, pour le déroulement des compétitions. Et pourquoi pas les plages Sonia et Amira, ainsi que l’école de pêche pour l’exposition des produits artisanaux et maritimes, des conférences et des activités culturelles théâtrales et musicales en plus de la course de chevaux, thème constant de chaque année.
